Adage,
proverbe
Le Roi
GHEZO d'Abomey a dit.
La jarre
percée
Raconte-moi une histoire
"Deux béliers se battent tout en contournant la maison."
"La panthère a chassé la biche dans une lama."
"Tu as beau courir tu n'irais pas plus vite que ton ombre."
"Chacun tue le serpent avec le bâton que l'on a."
"On ne demande pas à un loup qui a faim de veiller sur le
troupeau de moutons."
Sagesse Obamba (haut-Ogooué) - groupe teke (Afrique Centrale
) :(in Muntu Revue CICIBA, 1987)
"Si tous les fils du Royaume
venaient par leurs mains assemblées boucher les trous de la jarre percée, le
pays serait sauvé."
Gue na sîrîrî: (Le grand voyage du Vieux*)
Lâsô
ayeke kötä längö. Babâ ayê tî hînga lâwa ânde lâyenga Lo yê tî hînga lâwa môlengê tî lo sô Ayeke na yongôro ndo ayeke sï ânde. Lâ na lâ lo hûnda: "fadë lo sï lâwa?". Lo sï bîanî lâsô. Na tanga tî ngangü tî lo kûê lo gbô lo Na kate tî lo, na lo unu yângâ tî lo. Ngangü tî lo kûê awe me lâsô lo yê Gï ngîâ asï bê tî lo. Lâsô kötä gene tî lo agä awe. Lâsô, bïkua-ûse, längö okü Na kôzo hûnda tî lo, lo yê tî hînga sï "Âmôlengê na mamâ tî âla ayeke sêngê ?"
" Sîrîrî ague na mo. Lâsô, lâyenga, längö balë-ôko. |
Aujourd'hui, c'est le grand jour. Papa veut savoir quand dimanche va-t-il arriver Il veut savoir quand son fils qui Demeure dans l'endroit lointain va arriver. Il pose la question jour après jour : "Quand va-t-il arriver?" Il est arrivé effectivement aujourd'hui. De toutes les forces qui lui restent, le serre Contre sa poitrine et le couvre de baisers. Toutes ses forces sont épuisées, mais il veut aujourd'hui Que son cœur emplisse de joie. A présent, son hôte de marque est venu. Nous sommes mardi, le cinq Sa première question fut de savoir si "Les
enfants et leur mère se portent bien ?" Que la paix t'accompagne. Aujourd'hui, dimanche, le dix. |
La tour
haute
Un jour, les hommes voulurent
atteindre le ciel malgré son éloignement.
Dans ce but, ils entassèrent les uns sur les autres tous les mortiers à maïs
qui existaient dans le pays. Quand ils furent tous superposés, il en manquait
encore un pour toucher au but. Ne pouvant trouver ailleurs le mortier manquant,
les hommes s'avisèrent de retirer le premier de dessous pour le porter au
sommet. Mais, dès qu'on y toucha, toute la colonne s'effondra, ôtant la vie à
tous ceux qui ne prirent pas la fuite à temps.
Ceux qui s'étaient sauvés, dans leur frayeur, se mirent à parler des langues
nouvelles et incompréhensibles.
C'est pourquoi il y a tant d'idiomes aujourd'hui, au lieu du seul qui existait
autrefois. [C. M-Z]